Une souffrance...un plaisir (Alerte: Sadisme^^)

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Douleur...seul était ce mot qui se dévoilait dans mon esprit. La balle d’argent qui m’avait pris pour cible n’avait pas rater de pénétrer profondément dans mon ventre. Deux jours...cela faisait déjà deux jours que je fuyais ces chasseurs qui avaient découverts mon identité...deux jours que cette balle me brûlait l’intérieur...deux jours que mon ventre criait de ne s’être pas régalé...deux jours qui me paraissaient plus longues que ces années d’immortalité...Cela n’avait pas été tâche aisée de les semer. Cette blessure avait grandement diminué cette énergie qui m’avait toujours semblé infinie, sinon, ils m’auraient sûrement perdu de vue après quelques minutes, tout au plus.

Ce cimetière m’était le seul endroit accueillant que j’avais pu voir dans ces derniers jours, mais encore, je n’avais pas échappé à la souffrance que m’infligeais l’argent dans mon corps, la sensation que mon corps entier s’enflammait. De mon gant métallique, je ne cessais de gratter à l’endroit où j’avais reçu le tir. J’entrais dans la chaire, essayant d’extirper l’objet qui faisait rôle d’intrus, mais seul mon sang trouvait le chemin de la sortie. La blessure que je m’infligeais était on ne pouvait plus bienfaitrice...une douleur autre qu’une brûlure, partageant ainsi cette souffrance entre deux extrêmes : une que je craignais au plus haut point, et une autre qui amenait l’extase dans mon être...

Indescriptible fut le plaisir lorsque je sentis enfin la balle sortir de mon organisme. Sur le sol, je pouvais voir la minuscule chose qui m’avait fait tant de mal...qui m’avait fait regretter ces années de bénédiction. Pourquoi...Pourquoi cette si petite chose provoquait chez moi le désir d’en finir avec cette vie qui m‘avait pourtant tant apporté...Pourquoi les dieux celtiques m’avaient-ils maudit de cette faiblesse, moi, qui réalisait leurs vœux...Comment avais-je pu me laisser tourner au ridicule par de simples humains, moi, un être aussi parfait. Me levant d’un bond, je frappai une pierre tombale près de moi et m’écriai d’une rage sans limite.

"Pourquoi!?!? Comment ai-je pu me faire tourner au ridicule!!! Moi, le représentant de Cernunnos! Moi, le bras de justice du grand Thor! "

La pierre tombale ne fit que s’effriter légèrement, ce qui n’avait pas dissipé cette frustration comme je l’aurais voulu. Quelques minutes plus tard à essayer de me calmer ne serait-ce qu’un peu, je pus remarquer l’arrivée d’une personne...d’une femme. Je me penchai près d’une pierre tombale, ne voulant pas attirer trop d’attention. Ce que j’entendis? Des pleurs...une veuve peut-être, ou encore la perte d’un enfant, d’un parent...Dès cet instant, mon ventre hurla, désireux de la nourriture qui était désormais à ma portée. Enfin! Ce besoin urgent qui avait attendu deux jours...non...ce plaisir qui avait attendu deux jours.

Lentement, je me rapprochai d’elle. Chaque pas me procurait une excitation tel que je peinais à ne pas crier cette joie. Lorsque je fus près d’elle, elle se retourna légèrement. Étrangement, je ne vis pas la peur dans ses yeux, je ne la vis pas s’enfuir pour se sauver d’un agresseur. Sa peine était-elle si grande qu’elle ne prévoyait pas mon geste? Je n’étais maintenant qu’à quelques centimètres d’elle, et pourtant, elle ne bougeait toujours pas. Elle fixait la tombe qui siégeait devant elle. J’approchai mon visage de ses cheveux noirs puis, prit une grande bouffée de son parfum.

"Ahhh...quel parfum inspirant...quelle chaire...des plus tendres... "

Ce fut comme si d’un coup, elle avait finalement remarqué ma présence. Par contre, ce fut trop tard pour elle. Ma main gauche se retrouva autour de son cou, l’amenant par le fait même sur le sol. Je la serrais si fort que sa voix ne trouvait pas le chemin pour sortir, à chaque seconde, je pouvais sentir que sa vie s’en allait. Les larmes dans ses yeux, son corps si léger qui se débattait contre moi...quelle jouissance! La seule envie que j’avais, c’était de faire durer ce plaisir, le plus longtemps possible. De ma main droite encore armée de mon gant métallique, je lui attrapai un sein de sa généreuse poitrine, enfonçant mes griffes dans ce dernier. La souffrance dans ses yeux...l’extase dans les miens...

[HJ: Vont bien s'entendre elle est mazoschiste...]

Saleté de môme ! Le gamin s’était enfuie avant que Méhona n’arrive, bien sur, sur ordre de ses parents. Quand elle lu dans le regard de la mère, elle découvrit le manège et entra dans une fureur noire. Elle massacra les parents qui n’étaient plus d’aucunes utilités. Mais que lui avait elle prit d’avoir pitié d’eux il y avait six ans ? Elle aurait du les tuer dès que cette sale humaine avait mis bas et récupérer l’enfant. Mais n’avait pas voulu avoir de gamin dans les pattes et l’avait laissé avec ses parents le temps qu’il grandisse un peu. Elle se rendait compte de son erreur à présent, elle aurait du élever elle même l’enfant et mouler son caractère selon son propre désir.
Elle sortait de la maison toujours aussi furieuse, le bain de sang dont elle était la cause ne l’avait en rien calmée. Elle n’aurait jamais du commettre cette erreur et c’est car elle l’avait elle même commise qu’elle ne pouvait se calmer par le sang d’autre le seul sang qui pourrait la calmer était le sien, sa propre douleur, sa propre chair meurtrie.

« Merde c’est pas le moment. »

Elle se remit en selle et lança Taïban vers la forêt où le môme avait du filer. Elle galopa rapidement sillonnant entre les arbres et taillis sans trouver l’objet de sa convoitise. D’un geste rageur elle enfonça ses talons dans les flancs de l’animal qui se cabra et partit vers le cimetière comme si le diable était à ses trousses. Plus le temps passait plus l’envie se faisait sentir, elle devait absolument trouver le gamin le plus vite possible au sinon elle n’aurait jamais le temps de rentrer au palais avant de s’abonnait à la seule chose qui la soulagerait.

Un fois au cimetière elle scruta rapidement les alentours avant d’ouvrir la portail d’un coup de pied relativement sonore qui, soit ferait se terrer l’enfant, soit se sauver, et elle pourrait le repérer. Aucun mouvement, elle poussa l’étalon à entrer dans le domaine sacré de ses humains sans importance. L’odeur du sang l’attira vers un recoin, l’enfant ne devait pas être blessé car il pourrait déclencher des dons qu’elle ne préférait pas tester ici.

Elle stoppa Taïban devant le spectacle qui s’offrait à elle. Légèrement surprise elle ne quitta pas la créature des yeux, cette expression bestiale qu’il avait dans les yeux la fit frissonner de plaisir. L’étalon s’impatienta et réclama l’attention de sa cavalière et se cabrant doucement et en posant ses antérieurs avec puissance pour provoquer un bruit relativement fort. Méhona lâcha le loup garou du regard et flatta l’encolure du cheval avant de poser son regard sur la victime, elle n’était même pas morte. Ce fut alors un sanglot qui détourna son attention de la scène, elle fit bifurquer l’étalon vers la source du bruit et découvrit le gamin recroquevillé sur lui même dans un recoin sombres entre deux pierres tombales. Elle mit pied à terre et s’approcha lentement pour vérifier dans quel état il était. Au premier abord elle ne remarqua aucunes blessures autres que superficielles qu’il avait du se faire en courant dans la forêt. Elle s’accroupit et retira le capuchon de sa cape.

« Viens. »

Elle s’était adressée à l’enfant d’une voix froide et autoritaire mais étrangement il leva les yeux vers elle et alla se loger dans les bras qu’elle lui tendaient, ne montrant aucune résistance. Elle se redressa et retourna près de l’étalon sur lequel elle jugea le garçon avant de se retourner vers le loup garou et son repas.

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Le sang se propageait rapidement hors de sa plaie. Je ne voulais que prolonger ce moment, continuer de lui faire subir ce mal, mais la seule vue de ce rouge immaculé me donnait toujours envi d’en faire...plus. Je pouvais déjà l’imaginer : son corps mutiler...ses cris désespérés demandant de l’aide qui ne viendrait jamais...Quel spectacle! Quel œuvre d’art elle deviendrait! Quelle beauté elle dégagerait à ce moment là! À ses seuls pensées, ma main sur sa poitrine serra davantage...la tuer serait si simple...elle était si frêle...décidemment, rien n’égalait la souffrance d’une femme...rien n’égalait la chaire d’une femme. Je rapprochai ma bouche de son oreille, lui murmurant quelques mots...

"Tu la ressens toi aussi? Tu la ressens...cette excitation? Je sais...tu veux que la vie quitte ton corps mais ne t’inquiète pas...je vais faire durer ce moment autant que je le peux...je vais te faire vivre l’extase de ce moment unique chez quelqu’un...je vais te le faire vivre...lentement... "

Mes paroles ne pouvaient cacher cette stimulation sexuelle qui m’envahissait. Ce plaisir était tel que je ne portai aucune attention au bruit sourd qui semblait provenir du portail. Quelle importance pouvait-il y avoir? Ma proie se trouvait devant moi, et en aucun cas je n’allais la lâcher. Lentement, j’approchai mes lèvres des siennes, prêt à la goûter, elle, cette femme que j’avais apprêtée. Ce ne fut pas un de ses longs baisers langoureux comme dans les films que j’avais vu, ou du moins...pas pour elle. Mes dents s’accrochèrent à sa lèvre inférieure, puis, d’un geste bestial, tirai vers la droite. Ahahaha! Que ne fut pas joie de la voir ainsi! Dans ma bouche, je tenais la peau qui commençait à ses lèvres et qui se terminait près de son oreille.

Je ne pus m’empêcher de continuer à pousser cette séance de bonheur à son apogée. Elle me fixait, me dévisageait du regard. Il y avait dans ses yeux un mélange de peur...de peine...et de haine. Comment aurais-je pu y résisté? Je lui lâchai finalement le sein. J’avais décidemment brisé la symétrie de son buste, tout en repeinturant de rouge son corps. Ma main désormais libre se dirigea rapidement sous sa jupe, jusqu’à ce que j’atteigne son entrejambe. Bien que j’aurais voulu prendre mon temps, mon corps, lui, ne put attendre, et les griffes de mon gant se mirent au travail. Je sentis rapidement le liquide couler à flot qui aspergeait déjà mon bras au grand complet. Et puis soudain, plus rien. Ses yeux cessèrent de crier à l’aide, et ses mouvements pourtant nombreux pour se débattre cessèrent. Plus rien...plus rien...encore une fois, je m’étais beaucoup trop amusé avant de la dévorer...

Ce fut à ce moment là que je sortis enfin de l’isolation que je m’étais faite grâce à l’excitation. Mes sens reprirent enfin leurs puissances originelles, et je sentis pour la première autre chose que le sang de cette femme depuis le début de mes actions. Rapidement, je me tournai la tête, apercevant une autre femme, accompagnée d’un cheval et d’un enfant. Ses yeux ne démontraient aucune crainte, même pas la plus petite qui soit. Au contraire, je pouvais y voir...du plaisir. Je me relevai finalement, fixant cette femme bien différente que les autres que j’avais vu. Mon corps était tâché de haut en bas du sang de ma victime, ainsi que du mien.

"J’ai déchiqueté une femme sous tes yeux, et pourtant, tu ne t’enfuies pas, tu ne cries pas, tu ne portes même pas la peur dans tes yeux...qui es-tu? "

Mon excitation atteignait un paroxysme que je n’avais jamais égalé. Devant moi, une femme, ne craignant pas ma présence...ne craignant pas le sang qui me couvrait...cela ne pouvait qu’être intéressant...

Méhona regarda le manège du loup garou mi amusée mi inquiète que le gamin voit ça mais ce dernier ne regardait même pas, il fixait l’encolure de l’étalon sans prêter attention à ce qui l’entourait comme s’il s’était plongé dans une bulle. Elle espéra qu’il n’était pas en train de se renfermé sur lui même, elle n’aurait vraiment pas le temps de s’occuper d’un gamin avec des problèmes psychologiques en plus du temps qu’elle avait perdu en le laissant ici. Elle sortit une couverture d’une des deux sacoches accrochées à la selle et l’enroulait autour du garçon qui détourna enfin son regard de l’encolure de Taïban pour le plonger dans celui de Méhona. Elle y lu de la reconnaissance comme si l’enfant avait comprit qu’il était dans son intérêt d’être avec elle. Elle ne s’y attarda pas et r’apporta son attention vers le loup garou qui avait enfin achevé sa proie et qui avait perçut sa présence. Il devait avoir été dans un état d’extase avancée pour ne pas l’avoir sentit plus tôt. Elle rigola intérieurement, il était vraiment d’un sadisme avancé et cela lui procurait une certaine excitation involontaire qui venait s’ajouter à cette envie omniprésente. Envie qui commençait à la ronger intérieurement mais elle ne perdit pas son sang froid pour autant, elle devait tenir quoi qu’il arrive.

« Pourquoi devrais-je avoir peur ? Tu as déjà une victime qui te convient il me semble. »

Elle avait un ton malicieux qui n’avait rien à voir avec celui avec lequel elle s’était adressée à l’enfant. L’excitation que loup garou ressentait était telle qu’elle se transmettait à Méhona. Elle se reprit et remonta la capuche de sa cape sur son visage, le tissu venant effleurer ses joues comme une caresse. Un sourire appréciateur se dessina, le sang étalé partout autour de lui, sur lui…

« Mon nom importe peu, je suis un mélange de beaucoup de races, aucun nom ne peut qualifié ce que je suis. Pourquoi cela t’intéresse t-il ? »

Au fond elle savait pertinemment quelle était la réponse à cette question, car son propre regard l’avait déjà trahi mais peu lui importait. Elle était dans un état d’envie extrême, cette dépendance là suivait depuis longtemps maintenant. Elle s’approcha du loup et effleura son visage couvert de sang du bout des doigts, les menant directement dans sa bouche. Elle ne si ferait jamais, le sang des humains avait un goût détestable par rapport à celui des anges. Mais le meilleur qu’elle n’ai jamais goûté était celui de son frère, un vrai appel à la luxure.

Elle remarqua enfin la blessure qu’il portait et en déduisit qu’il avait du tomber sur ces imbéciles de chasseurs. La région n’était pas vraiment sûre depuis quelques années à cause des Gleyra il fallait l’avouer mais les humains était une race si inférieure et inculte qu’ils prenaient toutes les créatures pour cibles.

Le garçon poussa un petit cri qui ressemblait plutôt à un soupir, il avait apparemment failli tomber. Méhona vit qu’il était fatigué, elle se remit en selle pour qu’il puisse s’appuyer contre elle et s’endormir tranquillement. Mais elle ne fit pas bouger Taïban, elle comptait continuer cette conversation avec cette personne plus qu’interessante.

« Et toi quel est ton nom ? »

Méhona ne supportait ne pas pouvoir mettre de nom sur un visage et puis elle comptait se rappeler de lui plus tard car il pourrait se passer bien des choses intéressantes avec lui elle en était persuadée.

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Les premiers mots de la jeune femme ne firent qu’augmenter mon goût de répondre à mes pulsions. Le ton qu’elle avait prit pour ces paroles me paraissaient irréels. Jamais une femme ne m’avait parlé de la sorte après m’avoir vu à l’action, bien qu’aucune femme n’était resté immobile devant moi sans avoir été immobilisée par la peur non plus. Je ne répondis pas à cette phrase de cette femme, qu’y avait-il à répondre à une femme qui me répondait avec une telle aisance. Les seuls sons qui sortirent de ma bouche furent un léger rire, démontrant très bien l’intérêt que je portais à cette personne. Juste une fois...juste une fois j’aurais voulu lui planté mes griffes dans son corps...voir la réaction qu’elle aurait...voir ce qu’elle ressentait dans ses yeux...

Mon interlocutrice continua de parler, mais cette fois, elle se rapprocha de moi. Les muscles de mon corps ne voulaient qu’agir, et du fait, je tremblais. Trembler? Depuis combien de temps ne s’était-ce pas produit? Sûrement lorsque je n’étais qu’n vulgaire humain, dans le temps où je ne me doutais pas du destin que me réservais les dieux. De ses doigts, elle effleura mon visage...Quelle sensation! Ma respiration se faisait de plus en plus haletante, tentant de calmer mes ardeurs du mieux que je le pouvais. Pourquoi je ne lui sautais pas dessus? Pourquoi ne profitais-je pas de cette euphorie? L’instinct...mon instinct me disait que je ne devais pas toucher cette femme, ou du moins...pas pour l’instant...

"Pourquoi cela m’intéresse? Je ne veux que donner un nom à cette envie pressante qui traverse mon corps. Je me fou de ta race, qu’aucun nom ne puisse te qualifier, je veux seulement...me rappeler de cette excitation par un nom... "

Pendant que je parlais, mon coeur battait si fort que ma cage thoracique semblait vouloir exploser. Assouvir...assouvir cette envie...ce n’était que ce que je voulais...Je pus sentir une coulisse de bave qui sortait du coin de ma bouche que je ne prit guère la peine d’essuyer. Baisser ma concentration utilisée pour me retenir n’aurais fait que déclencher ma "chasse", comme je l’appelais. La déception se fit certainement lire sur mon visage lorsqu’elle monta sur son cheval. Elle était sûrement sur le point de partir...Pourtant, sa bête ne bougea pas, et elle alla même jusqu’à me poser une question.

"Ah! J’ai plusieurs noms. Je me nommais Allen, on m’a appelé la bête de Sarlat, je suis l’être alpha...mais je préfère que l’on m’appelle Lust."

Autrement dire, la luxure. Le luxe que j’avais à dévorer mes victimes...le luxe de les voir souffrir...

Cela faisait 3 bonnes heures que Méhona et Nephtzys étaient à la recherche de l'enfant. Les deux jeunes femmes s'étaient séparés. Méhona sur son cheval et Nephtzys sur Sphax, un petit dragon noir. Etant donné qu'elle était sur Terre et que les humains étaient peu habitués à voir ce genre de créatures elle s'était masqué aux yeux des humains mais depuis que la nuit était tombé elle n'avait plus rien à craindre. Sauf un jeune couple qui l'avaient remarqué. La jeuen femme s'était empressé de les tues. Elle ne voulait pas s'embarrasser d'histoires avec les pitoyables humains.

Toujours est il que la Dryade perdit la trace de sa soeur et mit un peu plus de temps que prévu pour la trouver. Cet enfant était très important à leurs yeux à toutes deux et Nephtzyscomprenait parfaitement que sa soeur ne veuille s'en embarasser. Elle même ne pourrait suporter la présence d'un gamin dans les pattes. Quoi de plus pénible qu'un môme alors que vous ressentez l'excitation de tuer et le désir monter par la même occasion ? Teins d'ailleurs en parlant de désir, la jeune femme passait près du cimetière où il régnait une atmosphère de mort de sang et de désir.

Une créature non humaine trainait par ici et venait de se faire un délicieux repas. L'odeur de sang vint chatouiller les narines de Nephtzys qui se lécha les "babines". C'était elle la fameuse déesse qui transformé en lionne avait tué des centaines d'humains pour les punir de leur mauvais comportement. Il n'en était que plus normal que le sang l'attire. La jeune feme ressentit la présence de sa soeur. Elle atterrit aux côtés de Taïban, qui, habitué au dragon ne fit pas le moindre mouvement. Juste un hennissment bref pour saluer son camarade.

L'enfant était la aussi plus la créature non humaine. Un loup garou. Nephtzys avait une petite préférence pour les vampires mais les loup garous elle les appréciaient aussi. Au loin, le tonnerre se fit entendre. L'air était chargé d'electricité. Losque qu'un éclair surgit de nul part, on pu apercevoir les lourds nuages noirs qui alourdisaient l'atmosphère. Si un être humain rôdait dans le coin, il aurait pris ses jambes à son coup, c'était l'atmosphère d'un véritable film d'horreur.
Nephtzys comprit que sa soeur allait se charger du loup-garou et que l'enfant ne ferait que gêner. Voilà pourquoi il ne fallait pas s'embarraser d'un môme. Et qui allait jouer les nounous ? Elle, evidemment.

"Enfin je te trouve. Tu veux que je prenne l'enfant en charge ?"

*Mais je te préviens ... C'est une des rares fois*

Bien puisqu’il voulait absolument un nom, elle allait lui donner celui qui correspondait le mieux à la facette de se moment. Cette excitation à la vue du sang et l’envie d’en voir encore plus devenant jouissif, lui venait de son père autant le mettre à l’honneur en se présentant sous le nom cruel qu’il lui avait donné. Elle léger sourire malicieux s’installa sur ses lèvres tout en penchant vers le loup garou.

« Dans ce cas nomme la Ejdrayel. »

¤Cris¤, la cruauté de son père s’entendait jusque sur le prénom de sa fille. En la nommant ici il l’avait condamnée à être diviser en deux ne pouvant que pousser des cris de colère jusqu’à la fin des temps, ses deux parties s’entretuant dans son corps.

Son nom à lui… un vrai appel à la luxure qu’elle désirait temps… Avec un nom pareil il devait encore dépasser tout se qu’elle imaginait. Soudain elle rapporta son attention sur les quelques mots précédents. L’être alpha ! Se trouvait elle devant le premier loup garou ? Lust se révélait être de plus en plus intéressant, même obsédant. L’atmosphère qui les entourait ne faisant qu’attiser le feu déjà brûlant. Méhona détourna le regard lorsque sa sœur arriva. Finalement elle l’avait retrouvé, quoi que pas très difficile avec un dragon. La proposition qu’elle lui fit la tenta énormément et même si elle mourait d’envie de s’occuper elle même de l’enfant, elle accepta d’un léger hochement de tête pratiquement imperceptible. Elle resserra la couverture autour de l’enfant et lui tendit avant de descendre elle même de Taïban, elle donna quelques indications à Nephtzys. Pas qu’elle se soucis vraiment du gamin mais au fond elle l’avait tout de même crée et elle devait veiller à se qu’il soit bien à présent. Pour rien au monde elle ne s’avouerait qu’elle avait un élan de protection envers lui, plutôt crever.

« Installes le dans ma chambre, s’il te plait et fait mettre un garde devant la porte, je n’ai pas envie de lui courir après une seconde fois. Je m’en occuperai à mon retour. »

Bien que l’enfant avait apparemment abandonner tout projets de fuite qui savait se qu’il se passait dans sa petite tête d’enfant se croyant humain. Elle vit enfin l’immensité de la tâche qui l’attendait, elle devrait lui apprendre qui il est et comment se servir de tout se dont il allait avoir possession, que de programme réjouissant en perceptive.
En parlant de jouissance ! Elle se retourna lentement, la tête légèrement baissée, son capuchon dissimulant ainsi son regard. Elle ne commençait à ne plus pouvoir se contrôler et cela commençait par son regard qui la trahirait dès que Lust plongerait le sien dedans. Il était temps que Nephtzys s’en aille, la place de l’enfant n’était sûrement pas dans ce cimetière et surtout avec ce qu’il risquait de se passer.

[HJ : Mais je sais que tu es une parfaite nounou vu ton expérience XD]

[hj : et ouias mais elle est plus petite que ce mioche ... vais je savoir m'en occuper ?? hmm mystère !!]

Qunad Méhona la regarda, Nephtzys vit que c'était Ejdrayel qui s'adressait à elle. La partie bienfaisante de sa soeur était depuis longtemps enfouie au plus profond de son être. Surtout avec l'ambience qui régnait ici. La jeune femme se dirigea ensuite vers l'enfant et lui sourit. Elle lui parla lentement, en lui caressant doucement les cheveux et lui dit qu'elle allait l'emmener dans un endroit magnifique, comme il n'en vais jamais vu. (et qu'il pourrait mettre tout le bazard qu'il voudrait la où il serait logé ... )
L4enfant la regarda et fit mine de descendre mais Taïban était un grand cheval. Nephtzys prit donc le gamin par la taille et l'aida à descendre. Elle fit de même pour l'installer sur Sphax.
La Dryade sourit malicieusement à sa soeur et monta sur l'animal.

"Ne t'inquiète pas ... Il sera en sécurité avec moi ... Amuse toi bien chère soeur"

Nephtzys s'installa derrière l'enfant, prit les rênes de Sphax et ils s'envolèrent lentement, mais sûrement en direction de la mer, qui leur permettrait de changer de monde. L'air étais frais et pour ne pas que l'enfant prenne froid, la jeune femme mit une couverture sur lui.
Enfin, la mer arriva en vue et le trou noir avec. SPhax, Nephtzys et l'enfat disparurent alors que la pluie se mit à tomber dru...

*Ouf, c'était moins une*

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Ejdrayel...telle était le nom de cette envie, telle était le nom de cette excitation qui envahissait chaque membre de mon corps, chaque morceau de chair...chaque fibre de mes muscles. Cela serait sûrement le moment le plus merveilleux de ma longue vie...ou du moins, celui qui me procurerait le plus grand plaisir. C’était toutefois un nom étrange, pas de ceux que l’on entendait par ici. Sûrement un de ces noms provenant des autres royaumes. Je n’y avais jamais apporté d’intérêt, de toute façon, seul mon règne importait, mais il y avait des choses beaucoup plus intéressantes que ce que je pensais...

"Ejdrayel? Ne t’inquiète pas que je me rappellerai de ce nom...de cette sensation... "

J’étais sur le point d’exploser. Cela n’aurait prit que quelques secondes, et ma volonté n’aurait pu contenir cette énergie qui m’envahissait. J’aurais sûrement agis...ou du moins, mon corps aurait agi de son gré. Je m’avais déjà imaginé la scène, du début de mes pulsions jusqu’à la fin...non, plutôt jusqu’au déroulement, puisque je voulais profiter le plus possible de cet instant. Par contre, je fus arrêté avant que cela ne se produise. Un bruit se fit entendre dans le ciel et, du coin de l’oeil, je vis cette silhouette se diriger dans ce cimetière, celle d’un dragon noir. Peu importe qui cela allait être, je ne voulais que me venger. Me venger de quoi? Me venger pour avoir perturbé ce moment. Même si la distraction ne serait pas des plus grandes, personne ne pouvait me ralentir, moi, l’élu des dieux.

Par contre, le sourire me revint lorsque je remarquai l’atmosphère qui se dégageait de la femme. Bien qu’elle ne semblait pas posséder la même passion, elle aussi était différente des autres humaines, si cela en était, bien que j’avais de grands doutes sur cela. La raison de sa présence ne me vint à l’esprit que lorsque je la vis partir accompagné du mioche. Je ne savais pas pourquoi, mais Ejdrayel ne semblait pas vouloir s’épanouir complètement avec la présence de l’enfant. Mais bon, la raison n’avait guère d’importance à mes yeux. J’avais envie de mordre dans ce plaisir, et cela allait être le moment parfait.

Lorsque le dragon disparut enfin, je me mis à marcher vers ma cible. Je ressentais mes mouvements au ralentis, mais déjà, la sensation grandissait exponentiellement. Mon regard ne cessa pas de fixer l’objet de mon désir. Mes yeux ne me montraient que la femme d’une précision inégalée alors que tout le reste ne m’était que brouillard. Je pouvais voir chaque mouvement de ses muscles...chaque mouvement que faisaient ses respirations...même les plus faibles tremblements d’excitation me semblaient énormes. Je m’arrêtai finalement qu’a quelques centimètres d’elle. Je pouvais la sentir, entendre les battements de son coeur. Mes sens étaient en ébullition...Puis, d’une voix chancelant dû à tous mes membres qui voulaient se mettre en action, je ne dis qu’un seul mot...

"Alors...? "

[Hj: Désole le post est court mais bon je voulais pas te faire encore plus attendre.]

Elle regarda sa sœur partir un petit sourire en coin. Elle se retourna vers le loup et frissonna. En temps général elle savait dissimuler toutes ses envies quelques soit les raisons mais le désir qui émanait de lui ne pouvait que faire grandir son excitation. Elle en avait besoin et elle en avait besoin maintenant. Malgré cette envie quasi insupportable, elle prit son temps pour se plonger dans le regard étincelant de Lust. Il devait se faire violence pour rester si calme mais après tout amener le désir à son paroxysme était bien une chose délicieuse. Plus il s’approchait d’elle plus son corps demandait sa reddition entière et abandonnée. Ce désir ne lui donnait que l’envie de répondre à ses propres pulsions.

Elle contrôla les tremblements d’envie qui l’agitaient et défit lentement sa cape qui tomba ses pieds. Ne pouvant que fixer ces deux prunelles enflammées. Quand craquerait il ? Bientôt… Elle leva sa main et écarta ses cheveux pour laisser libre accès à son épaule et sa gorge fine. Elle était elle même à bout, au bord du gouffre. Elle voulait sentir sa chair brûler et le sang s’écouler le long de son corps.

Son regard se voilà d’une brume épaisse, elle n’entendit sa voix que très faiblement et elle ne put répondre que d’une voix étouffée par toutes les sensations qui l’accablaient. Elle ne pouvait que le supplier et quel plaisir de le faire, s’abandonner à des mains que vous savez déjà vont vous déchirer.

« Qu’est ce que tu attends… »

Une pointe de reproche pointait dans sa voix mais se n’était encore une fois qu’un plainte vaine et sans but. Elle aimait être dominée par son compagnon et tenait même à se qu’il reste entièrement maître de la situation. A cet instant elle ne pouvait être distraite par quoi que ce soit d’autre que ce qu’elle ressentait au plus profond de son corps. Elle n’avait plus qu’une seule notion : celle de plaisir. Elle était prête à s’abandonner entièrement.

» Plaisir de lame ...